Pour la licence globale optionelle, contre la pénalisation du Peer to Peer

Le ministre de la culture veut faire passer une loi au parlement. Il prétend que c'est pour protéger les artistes. C'est en fait pour protéger les majors et les artistes déjà confirmés. Les statistiques montrent que le peer to peer affecte seulement les ventes des "artistes" commerciaux. Les pauvres, ils vont perdre quelques millions.
Le public et les jeunes artistes seraient lésés par la pénalisation du peer to peer.
Pour le public : la concurrence du web pousse les majors à baisser leurs prix, à augmenter le contenu et la créativité de leurs CDs et de leurs artistes.
Pour les artistes : le peer to peer pousse les maisons de disques à engager des artistes émergents car leurs ventes ne sont pas affectées. La distribution via le peer to peer les fait au contraire connaître. Dans de nombreux cas cela a débouché sur des signatures de contrat.
De plus, le sample et le bootleg sont les techniques de création les plus vivaces actuellement, arrêter le peer to peer leur porterait un coup fatal. Ce serait briser un des pans les plus importants de l'art actuel.